La question de l'enfant par Véronique Reynier Tassart

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Les nouveaux tabous
Publié le 25 octobre 2017 à 5:20 |
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Les nouveaux tabous
Depuis les années 70, avec Françoise Dolto, les familles se sont mises à dire aux enfants adoptés qu’ils le sont et cela dès le plus jeune âge. Au point qu’aujourd’hui, il paraitrait incongru de taire l’information.
Pourtant, bien que cette pratique soit passée dans notre culture générale, l’idée sous-jacente, à savoir, qu’apprendre la vérité sur ses origines à l’adolescence ou plus tard est un traumatisme et/ou un vécu de trahison pour l’enfant concerné, semble, elle, beaucoup moins bien comprise ou admise.
En effet, combien de parents cachent-ils le fait que leur enfant est né d’une FIV, d’un don d’ovocyte ou de sperme ? Quel vécu pour ces enfants lorsqu’ils vont découvrir l’information ?
A moindre échelle, pourquoi cacher à ses enfants que le couple s’est rencontré sur internet et inventer une autre histoire ?
Cacher une information instigue la honte sur une partie de l’histoire familiale.
Photo Véronique Reynier Tassart
Pourquoi accompagner l'infertilité et la PMA?
Publié le 24 février 2017 à 6:35 |
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Tant au niveau de l’investigation sur les difficultés à procréer que dans la procréation médicalement assistée, les protocoles sont principalement orientés sur le corps et même sur une partie du corps en particulier. Se faire accompagner dans ces moments-là c’est ouvrir un espace de parole, se sentir considéré(e) dans son ensemble.
Cela peut permettre de mieux gérer la pression liée à l’enjeu de chaque étape et l’impact sur le couple, de prendre du recul lors des prises de décision liées à la PMA (nombre d’embryons à implanter, réduction embryonnaire …;).
Je crois aussi qu’il est intéressant de travailler sur les freins personnels à la parentalité en abordant l’enfance de chaque futur parent, leur histoire familiale, la vision de chacun du projet parental et du projet de couple qui va nécessairement se transformer.
Enfin, il est confortable d’être soutenu(e) pour gérer « l’après », quand ça marche : accompagner la grossesse, ou quand ça ne marche pas.
la grossesse, ou quand ça ne marche pas.
Photo Fotolia
Novembre : mois sans tabac
Publié le 8 novembre 2016 à 10:05 |
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Couple mixte et religion de l'enfant
Publié le 12 juillet 2016 à 11:40 |
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Transmettre ou ne pas transmettre, telle n'est pas la question.
Publié le 16 juin 2015 à 6:05 |
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Quand on a eu une enfance difficile, qu’on est issu d’une famille dans laquelle on ne se reconnait pas ou pire, qui nous fait carrément honte ou froid dans le dos, quand on est adopté et qu’on ne sait rien de nos origines, on peut avoir peur de ce qu’on va transmettre.
Comment ça se manifeste ? Par une sourde angoisse à l’annonce ou durant une grossesse, par des difficultés à procréer ou à trouver un conjoint disponible pour un projet d’enfant, ou de maintes façons que la créativité de l’inconscient de chacun peut générer.
Peut-on ne pas transmettre ? A part en évitant d’avoir des enfants, non. Mais c’est quand même radical !
Si on veut se donner plus de choix, plus de liberté, pour répondre à la question de l’enfant, la problématique n’est alors pas de transmettre ou pas, mais de transformer son bagage éducatif, familial, trangénérationnel.
Il s’agit d’abord d’accepter d’où on vient, avec ses zones d’ombre et ses coins sombres, et d’en faire surgir ce qu’on en a retenu, appris, en quoi ça nous a construit. Une fois réglé sa propre transmission, on peut (re)devenir créatif pour ses propres enfants nés ou à naitre.
Un coaching amoureux ?
Publié le 2 juin 2015 à 18:35 |
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Vous vivez des histoires compliquées qui n’aboutissent pas comme vous le souhaitez? Vous avez envie de fonder une famille mais vous n’arrivez pas à trouver votre « special one » ? Le coaching amoureux est là pour vous ! Pour clarifier ce que vous attendez de l’autre, du couple, comprendre vos freins, connaitre vos valeurs pour pouvoir vous unir sur cette base, aborder la question de l’enfant, et mettre en place des actions concrètes en étant accompagné(e) sur plusieurs mois.
Voir l’article qui donne la définition du coaching: http://www.laquestiondelenfant.fr/apps/blog/show/43321484-le-coaching
Photo Véronique Reynier Tassart
La contraception
Publié le 22 mai 2015 à 0:00 |
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Il est communément admis qu’on donne une valeur plus grande à la vie, à l’enfant, dans notre société depuis qu’on peut contrôler les naissances. Pourtant, le sujet de la contraception n’est que peu abordé sous l’angle de la valeur de la vie mais plutôt comme un outil de confort, purement mécaniste. Je pense pourtant que la contraception permet de s’interroger de façon très riche sur la question de l’enfant.
Les générations actuelles n’imaginent même pas la vie sans contraceptifs alors que les femmes des années 70, lorsqu’elles ont eu accès à la pilule, étaient encore très conscientes du lien sexualité / grossesse. Aujourd’hui, les contraceptifs sont très fiables et complètement intégrés à notre mode de vie, ainsi, la sexualité et décorrélée de la procréation. Quel est l’impact sur la magie et la créativité de l’acte sexuel lorsqu’on ne fait pas ce lien ? Peut-on mieux préparer la place d’un futur enfant en étant pleinement conscient de cela?
Egalement, la contraception est souvent une question de femme, on peut s’interroger sur le couple dans ce cas: quelle est la place de l’homme dans un projet d’enfant ? Parler de ce sujet avec son conjoint est une façon d’ouvrir le dialogue sur une éventuelle grossesse et quelle suite lui donner. C’est toujours plus facile d’en parler avant que ça n’arrive. Pour une femme célibataire, ça peut ouvrir d’autres questionnements aussi : quelle valeur, quelle dimension donne-t-elle à la relation sexuelle avec un partenaire nouveau si elle se projette dans une grossesse éventuelle ? L’envie s’en voit-elle modifiée et si oui comment?
Enfin, selon les moyens de contraception, si la fin est la même, à savoir empêcher une grossesse malgré l’existence de rapports sexuels, le processus physiologique lui ne l’est pas. Savez-vous que la pilule empêche la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde alors que le stérilet au cuivre évite la nidation d’un ovule fécondé. Quelle place souhaitez-vous donner aux professionnels de santé dans ce choix ? Souhaitez-vous être l'unique décisionnaire en posant des questions sur ce sujet?
« La parole vraie dégage toujours l'enfant de la problématique de sa mère »
Publié le 1 décembre 2014 à 10:05 |
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« La parole vraie dégage toujours l’enfant de la problématique de sa mère »
Citation du Dr Daniele Flaumenbaum dans « femme désirée, femme désirante » chez Payot
Poupée de fécondité
Publié le 29 septembre 2014 à 11:50 |
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Des ovocytes pour plus tard
Publié le 11 septembre 2014 à 10:25 |
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35 ans est un moment critique dans la vie d’une femme. Statistiquement c’est le point où la fertilité féminine chute drastiquement et il y a suffisamment d’informations diffusées sur le sujet pour que les femmes paniquent. L’article du Elle de cette semaine « Elles ont congelé leurs ovocytes » http://www.elle.fr/Societe/News/Fertilite-elles-ont-congele-leurs-ovocytes-2771616 nous parlent de femmes célibataires qui font le choix d’aller à l’étranger pour cryogéniser leurs ovocytes en vue d’une grossesse future. On est bien ici dans « la question de l’enfant », et ça m’amène à proposer, non mon avis, mais des pistes de réflexion.
Avant de se lancer, je pense à une première question: puisque cette démarche peut durer une année entière, dans le cadre d’un protocole très mobilisant pour le psychisme, le corps et le porte-monnaie, on peut d’abord se demander si cela ne risque pas de mettre entre parenthèse toute possibilité de rencontre amoureuse ou de construction de couple pendant cette période tant l’énergie mobilisée laisse peu de place ?
Ensuite, repousser la deadline naturelle de sa fertilité de quelques années, c’est garder l’univers des possibles ouvert. Individuellement, toutes ces portes ouvertes sont-elles un moteur pour avancer ou empêchent-elles de faire des choix nécessaires au projet d’enfant, choix du partenaire et donc renoncement à tous les autres amoureux potentiels, choix de faire passer sa carrière au second plan, au moins quelques mois…
Enfin, une des témoins dit « acheter du temps », je propose d’utiliser ce temps pour s’interroger sur sur les histoires amoureuses non abouties, sur la place que prend le travail, 2 sujets qui reviennent dans les témoignages. Cela pour s’offrir l’opportunité de ne pas être dans la même situation à l’issue des quelques années de délai offert par la cryogénisation.